Avant le renouvellement municipal de 2020, nous étions plusieurs communes tarnaises (20) qui adhérions directement à l’Association des maires ruraux de France (AMRF).
Suite au Congrès de Najac, auquel plusieurs élus tarnais étions présents, notre volonté de créer une AMR81 s’est ancrée. Nous nous sommes rencontrés plusieurs fois par la suite pour en discuter, échanger, que ce soit à Brens, à Sieurac ou dans d‘autres lieux.
Les présidents des AMR de l’Aude, Jean-Jacques Marty et de l’Aveyron, Pierre Pantanella nous ont aidé à la constituer. Et nous sommes arrivés à la créer, dans les locaux de l’AMF en 2022.
Alors, pourquoi constituer une Association des Maires Ruraux dans le Tarn?
La crise sanitaire faisant suite à la crise des «Gilets jaunes», nous avons pris conscience qu’il manquait un fort relais rural entre nous, les élus mais aussi entre les élus ruraux et l’État.
En France, plus de 30% de la population occupe plus de 80% du territoire qui est dit rural. Les pourcentages sont plus élevés dans le Tarn.
Notre volonté est de défendre les communes dites rurales, c’est à dire celles qui ne dépassent pas
3 500 habitants, pour l’INSEE.
C’est pour cela que nous cherchons à:
-Obtenir les informations administratives de l’État sur de nombreux points pour la diffuser aux communes rurales.
-Défendre les intérêts des communes rurales pour que ces dernières puissent bénéficier de la DETR et contester les attributions aux communes qui ne devraient pas en bénéficier.
-Amener de nouvelles réflexions sur la mobilité avec, par exemple, le programme mis en place par l’AMRF avec «Mobiliterre» et Unis Cité.
-Amener une réflexion sur la santé en milieu rural, confer les études du professeur Vigneron qui a déjà réalisé de nombreux rapports pour l’AMRF.
-Défendre la spécificité des écoles rurales, en lien avec l’ANEM, qu’elles soient de la plaine ou de la montagne.
-Travailler aux côtés de l’État sur les Aménités(eau, bois, carbone..) .
-Défendre les communes rurales pour les FRR et FRR+.
-Développer le programme ERRE pour toutes les communes.
Nous n’allons pas faire un inventaire à la «Prévert» mais il y a du travail et nous savons gré à l’État de nous inviter, de nous associer aux divers programmes mis en place; ainsi de «village d’avenir» ou bien de «Tarn ruralités»…
Toutefois, une notion est essentielle, c’est celle d’espace.
Nous ne voulons pas opposer nos territoires ruraux aux espaces urbains, mais nous avons espoir que la République reconnaisse les ressources de nos campagnes comme complémentaires de celles de nos villes.